
Jérome Coumet, Maire du 13e – accompagné d’Alexandre Courban, conseiller municipal à la Mémoire et au Patrimoine, et Serge Toka, adjoint en charge du culte et des associations – a rappelé son histoire et son engagement et expliqué qu' »en inscrivant ici le nom de Paulin Enfert, nous inscrivons dans notre espace commun une valeur cardinale : la fraternité. Nous faisons en sorte que les générations qui passent devant cette plaque se souviennent qu’un homme, au tournant du XXe siècle, a su tendre la main, et que cet acte, en apparence simple, continue d’inspirer notre présent. »
Bernard Timbal Duclaux de Martin, président de l’association des Amis de Paulin Enfert, a dressé le portrait d’un « véritable homme orchestre« , qui, en plus de son métier d’agent d’assurance, était aussi « magicien, acteur, musicien, homme de théâtre […] et un infatigable chrétien« . « Un homme de bien » qui, après son travail et durant le week-end, s’engageait pour les plus modestes, et dont la mémoire vit désormais dans le nom du foyer de jeunes travailleurs de la Mie de Pain – le foyer Paulin Enfert – de deux rues (l’une dans le 13e, l’autre à Gien), de cette plaque, mais aussi au travers de l’œuvre même de l’association des Amis de Paulin Enfert. « Cette plaque sera là maintenant pour dire et rappeler cette générosité et cet engagement », a insisté Josette Champlong, membre des Amis de Paulin Enfert, moteur de cet événement.
Un grand merci également aux habitants de l’immeuble qui ont donné leur accord pour la pose de la plaque.