Sélectionnez votre profil

Mission N°3

ORIENTER
RELOGER
RÉINSERER

UN DON DE 35€ REPRÉSENTE

1 JOURNÉE DE PRISE
EN CHARGE POUR 1 JEUNE
EN DIFFICULTÉ

Actualité

Sécurité alimentaire : un défi quotidien pour les plus démunis

Chaque jour, La Mie de Pain lutte contre les multiples visages de la précarité, dont l’un des plus alarmants reste la faim.

 

À travers ses différentes structures, l’association agit pour répondre aux besoins alimentaires des personnes vulnérables ou en situation d’exclusion, tout en les accompagnant vers une réinsertion durable. Elle s’engage et se mobilise activement pour garantir à toutes et à tous un accès digne, régulier à des repas sains et équilibrés. Définition et enjeux de la sécurité alimentaire

 

La sécurité alimentaire ne se limite pas à la simple disponibilité de nourriture. Elle implique l’accès physique, social et économique, de manière stable, à une alimentation suffisante, sûre et nutritive, permettant de mener une vie active et saine. Selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), elle repose sur quatre piliers : la disponibilité alimentaire, l’accessibilité économique, l’utilisation nutritionnelle des aliments et la stabilité de ces trois dimensions dans le temps.

 

Dans les pays en développement comme dans les zones urbaines de pays riches, l’insécurité alimentaire peut prendre diverses formes : la sous-alimentation chronique, la malnutrition, l’absence d’aliments sûrs ou nutritifs, la dépendance aux aides alimentaires

 

Elle touche en particulier les personnes en situation de précarité financière, notamment les familles monoparentales, les jeunes, les femmes, les personnes isolées, les personnes sans-abri et/ou sans emploi.

 

Selon le Centre de Recherche pour l’Étude et l’Observation des Conditions de Vie (CREDOC), 16 % de la population française est concernée par la précarité alimentaire, et le phénomène ne cesse de croître. Il touche particulièrement les plus jeunes, comme le révèle l’enquête IFOP 2024 sur la précarité étudiante. En effet, 56 % des étudiant·es avaient déclaré avoir déjà sauté un repas par faute de moyens.

Accès, qualité, régularité des repas 

La sécurité alimentaire ne se définit pas seulement par un accès à l’alimentation. Elle comprend aussi la diversité des aliments consommés, leur qualité nutritionnelle et la capacité des personnes à en consommer de manière régulière.

 

Le manque de ressources financières restreint significativement l’accès à des denrées saines, variées et adaptées. Les personnes en situation précaire peuvent alors souffrir de carences alimentaires, de fatigue, de troubles de la santé, de risque de retard de croissance pour les enfants, et parfois, d’une obésité liée à une alimentation trop riche en produits ultra transformés (des produits généralement moins chers et donc plus accessibles).

 

La régularité des repas est aussi un facteur déterminant pour préserver le bien-être physique et moral. Trop souvent, les personnes en grande exclusion ou en situation instable n’ont accès qu’à une alimentation occasionnelle, incomplète et déséquilibrée. C’est pourquoi les actions de terrain des associations ont majoritairement pour objectif d’offrir des repas accessibles, sains et constants à celles et ceux qui en manquent.

Comment La Mie de Pain y répond concrètement

Face à cette urgence, les associations comme La Mie de Pain jouent un rôle fondamental pour répondre aux besoins alimentaires immédiats des personnes vulnérables. Chaque jour, elles pallient les défaillances d’un système agroalimentaire inégalitaire et agissent là où les politiques agricoles et les filets de sécurité ne suffisent plus.

Distributions, dons alimentaires 

À La Mie de Pain, la sécurité alimentaire est intégrée à l’accueil global des personnes en situation de précarité. Au sein de ses différentes structures, des repas chauds, équilibrés et quotidiens sont proposés, avec une attention portée à l’aspect nutritionnel. Le Refuge de La Mie de Pain, le plus grand centre d’hébergement d’urgence en France, permet notamment à des personnes à la rue de trouver un abri et un repas chaud, le temps pour elles de faire une pause. Les repas y sont distribués gratuitement aux personnes hébergées toute l’année, et le soir du 1er octobre au 30 juin, à toute personne se présentant spontanément.

 

L’accueil de jour, L’Arche d’Avenirs, est également un lieu ressource pour trouver un point de distribution alimentaire. Chaque jour, près de 200 personnes poussent ses portes et y trouvent des informations , un lieu pour se reposer, boire un café chaud et retrouver du lien social. C’est un premier contact, un geste de dignité.

 

Les denrées distribuées proviennent majoritairement d’achats auprès de grossistes alimentaires, mais également de dons alimentaires, de collectes, de partenariats avec des acteurs du secteur agroalimentaire ou agricole, parfois même d’exploitations locales solidaires.

Le rôle de chacun dans l’amélioration de la sécurité alimentaire 

Si la question de la sécurité alimentaire est aussi complexe, c’est qu’elle ne relève pas seulement de l’agriculture ou de l’assistance. Elle touche à des enjeux systémiques : politiques agricoles, accès aux ressources naturelles, volatilité des prix, urbanisation, changements climatiques, organisation des systèmes de production et de distribution… Pour y répondre, il faut une mobilisation collective.

Partenariat, mécénat et dons 

Les structures comme La Mie de Pain ont besoin du soutien de l’ensemble de la société pour répondre aux contextes de crise alimentaire.

Entreprises du secteur agroalimentaire, producteurs agricoles, collectivités locales, citoyens : chacun peut agir ! Grâce aux dons en nature (produits alimentaires, denrées non périssables,), aux dons et aux mécénats l’association peut maintenir et renforcer efficacement son action face à la demande croissante. Entre 2023 et 2024, le nombre de repas distribué a augmenté de 6%. Les coûts de fabrication d’un repas ont eux aussi augmenté suite à l’inflation et la hausse des prix alimentaires et de l’énergie.

 

La création d’une sécurité sociale alimentaire, comme le propose le collectif SSA (Sécurité Sociale de l’Alimentation)permettrait d’aller encore plus loin : garantir à toutes un accès à une alimentation de qualité, en favorisant les circuits courts, la production locale, l’agriculture durable et les pratiques agroécologiques. C’est une solution pour réduire l’insécurité alimentaire, tout en repensant les systèmes alimentaires mondiaux de manière durable.

 

Les partenariats avec les banques alimentaires, les programmes du Programme Alimentaire Mondial (PAM), ou encore le soutien d’organisations internationales permettent aussi d’inscrire l’action locale dans une dynamique globale, afin d’améliorer la sécurité alimentaire des ménages et de lutter durablement contre la faim dans le monde.

 

À travers ses actions quotidiennes, La Mie de Pain agit pour éradiquer la faim à son échelle, en garantissant une sécurité alimentaire minimale aux plus exclus. Mais face à l’ampleur de la crise alimentaire mondiale, chaque geste compte. Donner, s’engager, relayer les actions de terrain, soutenir les projets de distribution alimentaire, c’est participer activement à la lutte contre la malnutrition et la précarité à grande échelle. Ensemble, contribuons à assurer un avenir plus juste, où personne n’aurait à souffrir de la faim.

Femmes à la rue : une précarité invisible et violente

En 2024, 330 000 personnes sont sans domicile dont 120 000 femmes. Soit deux fois plus qu’il y a dix ans. On considère que chaque nuit, 3000 enfants dorment dans la rue en France.

 

Ces chiffres ne sont que données indicatives. Invisibilisées, il est difficile de les dénombrer. Pourtant, elles existent bel et bien et leurs problématiques sont multiples et violentes.

Pourquoi les femmes sans-abri sont plus vulnérables ?

La précarité des femmes sans domicile fixe est une réalité souvent ignorée, à la fois dans l’espace public et dans les politiques sociales. Moins visibles que les hommes dans la rue, les femmes sans-abri cumulent pourtant les vulnérabilités. À l’intersection de la pauvreté, de l’exclusion et des violences faites aux femmes, leurs problématiques sont multifactorielles.

 

Si les violences faites aux femmes sont une problématique représentée dans la société française, elle n’épargne évidemment pas cette catégorie de la population.

 

Pire encore, à la rue, leur condition de femme les expose à plus encore de danger.

 

La prostitution, le risque d’exploitation, les grossesses à risque, le renoncement au soin par le rejet de soi-même sont autant de problématiques rencontrées par les femmes sans abris.

 

Chacune d’entre elles ou presque a déjà subi des violences. Plus de 90 % des femmes vivant dans la rue ont été victimes de violences, selon une étude menée en 2016 par l’Observatoire du Samusocial de Paris. Ces violences incluent des insultes, exploitations, agressions, et viols.

Violences, santé, isolement

Les femmes sans domicile sont exposées à un risque accru de violences, qu’elles soient physiques, sexuelles ou psychologiques.

 

Si l’idée selon laquelle les femmes à la rue sont plus vulnérables est répandue, elle reste toutefois largement ignorée et peu documentée. Pourtant, les agressions dont elles font l’objet ne sont pas rares et isolées.

 

Par ailleurs, les enquêtes qui traitent des violences faites aux femmes excluent cette partie de la population car elles ne concernent pas les femmes sans abri.

 

Etre une femme sans abri c’est être en situation de veille permanente. Pour certaines, dormir la nuit n’est pas une option. Et ce, pour assurer leur survie. Les agressions sexuelles des femmes à la rue relèvent plus de la règle que de l’exception.

 

Elles vivent l’insécurité de la rue au quotidien et ne trouvent que rarement le repos.

 

Elles sont aussi, très souvent, confrontées à la violence sexiste et sexuelle dans les centres d’hébergement.

 

Vulnérables par leur condition physique, de santé ou fragilisées par les addictions, ces femmes ne sont pas toujours en mesure de se défendre. Le manque d’argent les pousse parfois à accepter de faire de leur corps une monnaie d’échange.

 

Certaines d’entre elles en viennent aussi à prendre de la distance avec ce corps qui, ayant subi des maltraitances, ayant été humilié, ne leur apparaît plus digne de valeur.

 

Pour nombre d’entre elles, la rue est à la fois une conséquence et une prolongation de violences conjugales ou intrafamiliales. Fuir un conjoint violent ou un partenaire abusif est souvent le premier pas vers l’errance.

 

En 2012, 36 % des femmes à la rue déclarent avoir été victimes de violence avant 18 ans contre 19 % des hommes.

 

L’isolement aggrave encore ces situations. Rompre avec les réseaux familiaux ou sociaux est parfois nécessaire pour échapper aux violences, mais cela rend l’accès à l’aide plus difficile. Nombre de femmes victimes ne portent pas plainte, par peur de représailles ou faute de solution alternative. La mémoire traumatique, l’absence de prise en charge adaptée et la méfiance envers les institutions renforcent le silence autour de ces parcours.

 

Côté santé, les conséquences peuvent être dramatiques. L’exposition au froid, le manque d’hygiène, les troubles psychiques liés aux violences subies, les grossesses non suivies ou les maladies chroniques non soignées frappent plus durement les femmes que les hommes.

 

Le manque de soins spécifiques pour les femmes en grande précarité est une problématique persistante, malgré les alertes des associations de terrain.

Besoins spécifiques et dispositifs d’accueil adaptés

Les femmes sans-abri ne peuvent être accompagnées efficacement sans une prise en compte de leurs besoins spécifiques. La précarité féminine requiert des réponses ciblées, respectueuses de leur dignité et de leur sécurité.

Hygiène, maternité, sécurité

Accéder à l’hygiène est un défi quotidien pour les femmes à la rue. L’absence de lieux sûrs pour se laver, se changer, gérer les menstruations ou bénéficier de soins gynécologiques accroît leur vulnérabilité. Ces conditions sont parfois à l’origine de violences supplémentaires, notamment sexuelles, dans des squats ou centres mixtes non sécurisés.

 

Les femmes enceintes ou avec enfants sont particulièrement exposées. En situation d’extrême précarité, certaines peuvent être contraintes à des choix douloureux.

 

Certains dispositifs d’accueil intègrent la maternité dans leur prise en charge : suivi médical, hébergement adapté, soutien psychologique, protection de l’enfant.

 

La sécurité est une priorité majeure. De nombreuses femmes évitent les centres d’hébergement de peur d’y retrouver leur agresseur, ou de subir des violences sexistes dans des dortoirs partagés.

 

Des structures réservées aux femmes, avec du personnel formé à l’accueil de victimes de violences conjugales et sexuelles, permettent une reconstruction dans un environnement protégé.

L’action de La Mie de Pain auprès des femmes en détresse

Face à cette réalité invisible et violente, l’association La Mie de Pain œuvre chaque jour pour offrir une réponse humaine, globale et digne aux femmes en situation de grande précarité. Fidèle à ses valeurs de solidarité et d’inclusion, elle s’engage pour lutter contre les violences faites aux femmes, et accompagner chacune dans leur reconstruction.

 

Programmes ciblés et accompagnement global

Les programmes de La Mie de Pain sont conçus pour répondre aux multiples formes de violence subies par les femmes sans-abri. Qu’il s’agisse de violences conjugales, de harcèlement sexuel dans l’espace public ou d’agressions sexuelles passées, chaque femme accueillie bénéficie d’une écoute bienveillante et d’un accompagnement personnalisé.

 

L’association s’appuie sur un réseau de professionnels et de bénévoles formés aux enjeux de la violence faite aux femmes : travailleurs sociaux, psychologues, animateurs…Ensemble, ils construisent un parcours de sortie de la rue, fondé sur la protection, la reconstruction et l’autonomie.

 

La Mie de Pain travaille également en lien avec d’autres structures de lutte contre les violences sexuelles et sexistes, afin de faciliter les démarches juridiques (dépôt de plainte, ordonnance de protection), l’accès aux soins, ou l’orientation vers des lieux de vie stables et sécurisés.

Nos foyers pour femmes à la rue

Concrètement, La Mie de Pain accueille 160 femmes en détresse dans 4 structures pensées pour elles. Ces espaces exclusivement féminins offrent un hébergement temporaire (un mois renouvelable) ou plus pérenne avec un principe de non remise à la rue, un accès à l’hygiène, aux repas, à des soins médicaux et psychologiques. Les femmes victimes de violences domestiques ou ayant subi des violences sexuelles trouvent ici un premier refuge, où elles peuvent commencer à se reconstruire.

 

La Mie de Pain grâce à son engagement, participe activement à la lutte contre les violences faites aux femmes, afin de sensibiliser le public à la précarité féminine et de porter la voix de celles qui n’osent pas toujours parler de la violence qu’elles subissent. L’association organise également des activités sportives et culturelles, séjours, groupes de parole afin de permettre à ces femmes de se reconstruire, prendre un nouveau départ et quitter le foyer.

 

Mettre fin aux violences faites aux femmes passe aussi par une meilleure visibilité de leur précarité. Les femmes à la rue ne sont pas seulement en errance, elles sont souvent en danger. Leur redonner un toit, un soutien, une écoute et des droits, c’est refuser qu’elles soient les grandes oubliées de la lutte contre les violences. Cet engagement fait partie des combats quotidiens menés par la Mie de Pain.

 

Si vous souhaitez soutenir ce combat, vous pouvez faire un don. Quel que soit le montant, chaque euro compte et participe à faire avancer le combat contre la précarité et pour la dignité.

Trêve hivernale 2025 : ce que vous devez savoir

Chaque année, la trêve hivernale est une période cruciale pour de nombreuses familles et individus en situation de précarité. Alors que les températures chutent, ce dispositif légal suspend temporairement certaines procédures d’expulsion, offrant ainsi un sursis à ceux qui risquent de se retrouver sans toit.

 

En 2025, les enjeux de la trêve demeurent notamment suite à l’inflation et face à la persistance des impayés de loyers

Qu’est-ce que la trêve hivernale ?

Origine et principe de la mesure

La trêve hivernale est un mécanisme juridique instauré par la loi pour interdire, entre le 1er novembre et le 31 mars, l’expulsion des locataires d’un logement à usage d’habitation principale, même en cas de décision judiciaire. Instituée en 1956 elle constitue une protection temporaire pour les occupants en difficulté, notamment ceux confrontés à des impayés de loyer.

 

Durant cette période, les huissiers de justice ne peuvent procéder à aucune opération d’expulsion, même en présence d’un titre exécutoire délivré par le tribunal d’instance ou de grande instance. Le concours de la force publique est alors suspendu. Il en va de même pour les coupures d’énergie (eau, électricité et gaz) liées à des factures impayées, qui sont interdites, sauf dans certaines situations exceptionnelles, comme un arrêté de péril.

 

Cette trêve s’applique également à certaines formes d’occupation sans droit ni titre, bien que des nuances existent, notamment pour les squatteurs ou en cas de violation de domicile.

 

Le propriétaire bailleur conserve toutefois le droit d’engager ou de poursuivre une procédure d’expulsion pendant la période de trêve, mais l’exécution effective de l’expulsion est différée.

Quels sont les droits des personnes sans-abri ?

Limites de la trêve pour les SDF

La trêve hivernale, bien que nécessaire à la protection des locataires durant l’hiver, ne protège pas directement les personnes sans domicile fixe (SDF). N’ayant pas de contrat de bail, elles ne sont pas couvertes par la suspension des expulsions locatives au sens juridique. Cependant, l’État, les Préfectures et les collectivités mettent en œuvre le cas échéant, un renforcement du dispositif d’hébergement d’urgence afin d’assurer un droit au logement temporaire à ces publics vulnérables en grande précarité.

 

Les personnes sans-abri peuvent ainsi accéder, dans le cadre de la coordination des actions sociales départementales, à des places d’hébergement supplémentaires, voire à des solutions de relogement temporaire.

 

Le Fonds de solidarité pour le logement (FSL) peut être mobilisé pour l’apurement des dettes locatives ou l’aide au paiement du dépôt de garantie en cas d’entrée dans un logement.

 

En revanche, elles restent exposées à d’éventuelles mesures d’expulsion dans les cas de squats ou d’occupation illicite. Les procédures civiles d’exécution peuvent alors reprendre dès la fin de la trêve, si un arrêté d’expulsion ou une décision de justice a été prise.

Rôle des associations pendant la trêve hivernale

Actions concrètes menées par La Mie de Pain

Pendant la période hivernale, les associations jouent un rôle central dans la prévention des expulsions et l’accompagnement des personnes en détresse. La Mie de Pain redouble d’efforts pour venir en aide aux sans-abri et aux occupants menacés d’expulsion.

 

L’association met en œuvre des solutions concrètes :

  • Ouverture de 35 places d’hébergement d’urgence dans les salles collectives de nos foyers homme et femme ;
  • Coordination avec les travailleurs sociaux, la CAF et les organismes payeurs pour prévenir l’aggravation des dettes locatives ;
  • Distribution de repas, duvets,vêtements et produits d’hygiène aux personnes à la rue ;
  • Aide administrative pour les démarches de relogement ou de saisine du juge en cas de décision d’expulsion.

Grâce à son action de terrain, La Mie de Pain contribue activement à aider de nombreuses familles dans le besoin et à offrir un répit aux plus démunis pendant la période de trêve.

 

La trêve hivernale, en suspendant les expulsions locatives, agit comme un bouclier temporaire contre les effets les plus brutaux de la précarité. Cependant, elle ne règle pas les causes structurelles : impayés de loyers, défaut de paiement, surendettement ou absence de solutions pérennes de relogement.

 

Dans ce contexte, La Mie de Pain agit chaque jour pour défendre le droit au logement et soutenir ceux qui risquent d’être expulsés de leur logement. La Mie de Pain accompagne aussi, au sein de foyers, des jeunes en rupture familiale. Vous pouvez soutenir ces actions essentielles en contribuant via un don ou en devenant bénévole. Chaque geste compte pour faire reculer l’exclusion.

Un hommage à Paulin Enfert au cœur du 13e !

Ce samedi 30 août 2025, une plaque a été inaugurée sur la façade du 61 avenue d’Italie, là même où Paulin Enfert vécut avec sa mère et réunit les premiers temps les enfants du patronage qu’il avait créé et les jeunes de la petite conférence de Saint-Vincent-de-Paul, et qu’ensemble ils décidèrent d’agir pour ceux qui avaient faim et froid. C’est là qu’il fonda les prémices de La Mie de Pain, qui 138 ans plus tard, continue à tendre la main aux personnes les plus démunies.

 

 

Merci à l’association des Amis de Paulin Enfert qui fait vivre la mémoire de Paulin Enfert au quotidien, et qui a imaginé et organisé, conjointement avec la municipalité du 13e et la Ville de Paris – que nous remercions chaleureusement – cette pose de plaque, pour lui rendre hommage et marquer son ancrage dans le quartier.

 
Jérome Coumet, Maire du 13e – accompagné d’Alexandre Courban, conseiller municipal à la Mémoire et au Patrimoine, et Serge Toka, adjoint en charge du culte et des associations – a rappelé son histoire et son engagement et expliqué qu' »en inscrivant ici le nom de Paulin Enfert, nous inscrivons dans notre espace commun une valeur cardinale : la fraternité. Nous faisons en sorte que les générations qui passent devant cette plaque se souviennent qu’un homme, au tournant du XXe siècle, a su tendre la main, et que cet acte, en apparence simple, continue d’inspirer notre présent. »
 
Bernard Timbal Duclaux de Martin, président de l’association des Amis de Paulin Enfert, a dressé le portrait d’un « véritable homme orchestre« , qui, en plus de son métier d’agent d’assurance, était aussi « magicien, acteur, musicien, homme de théâtre […] et un infatigable chrétien« . « Un homme de bien » qui, après son travail et durant le week-end, s’engageait pour les plus modestes, et dont la mémoire vit désormais dans le nom du foyer de jeunes travailleurs de la Mie de Pain – le foyer Paulin Enfert – de deux rues (l’une dans le 13e, l’autre à Gien), de cette plaque, mais aussi au travers de l’œuvre même de l’association des Amis de Paulin Enfert. « Cette plaque sera là maintenant pour dire et rappeler cette générosité et cet engagement », a insisté Josette Champlong, membre des Amis de Paulin Enfert, moteur de cet événement.

  
 Un grand merci également aux habitants de l’immeuble qui ont donné leur accord pour la pose de la plaque.

 

Nombreuses étaient les personnes venues assister à son dévoilement : membres du groupe Mie de Pain, paroissiens des églises voisines, riverains…

 

Le Père Capelle, de la paroisse Saint-Hippolyte, a béni la plaque, en symbole de l’engagement chrétien de Paulin Enfert, en voie de béatification grâce aux efforts des Amis de Paulin Enfert.

 

Au travers de ce geste, que cette mémoire continue de vivre dans le 13e quartier et rayonne bien au-delà, grâce à l’engagement au jour le jour des équipes des Œuvres de la Mie de Pain et au soutien de ses adhérents, donateurs, partenaires et sympathisants.

 

(c) Karim Ait-Adjedjou

Au 20h de France 2 pour alerter sur l’importance des dons

Le 7 juillet 2025, le journal télévisé de 20h sur France 2 a mis en lumière le travail essentiel des Œuvres de la Mie de Pain mené grâce à la générosité de ses donateurs, à travers un reportage tourné au cœur de notre centre d’hébergement d’urgence et d’insertion, le Refuge, et l’interview de Frédéric Blot, codirecteur Activités. Ce reportage a mis en avant également les répercussions préoccupantes que pourrait avoir un changement de fiscalité liée aux dons pour les associations, en termes de capacité d’agir.

 

Il intervient dans un contexte particulièrement préoccupant : selon le dernier rapport de l’INSEE, 9,8 millions de personnes vivent aujourd’hui sous le seuil de pauvreté en France, soit 15,4 % de la population.

 

L’association constate au quotidien l’augmentation des besoins, pour accompagner de l’urgence à l’insertion. 

 

La solidarité citoyenne est plus que jamais essentielle. Chaque don, chaque engagement compte pour soutenir les personnes les plus vulnérables. 
 

Merci aux donateurs de l’association qui par leur geste nous permettent d’offrir des repas, des soins ou des nuitées aux personnes qui en ont besoin.

Canicule : la Mie de Pain au près des personnes les plus vulnérables

En ces jours de fortes chaleurs, l’association redouble d’efforts pour protéger les personnes les plus vulnérables :

    • à l’ESI L’Arche d’Avenirs, notre espace solidarité insertion reste ouvert en continu en journée pour permettre à chacun de se reposer, se rafraîchir et se réhydrater. Des kits canicule y sont distribués pour faire face à l’urgence et une fontaine d’Eau de Paris permet de remplir sa gourde avant de repartir.

 

    • Dans nos centres d’hébergement d’urgence, nos équipes sont pleinement mobilisées : visites en chambre toutes les heures pour les personnes les plus fragiles ; distribution régulière d’eau ; mise à disposition de salles climatisées au Refuge pour garantir un peu de répit. Car en période de canicule, même savoir comment bien dormir quand il fait chaud devient un véritable enjeu de santé, notamment pour les personnes les plus précaires.

 

    • Et en lien avec les services de l’Etat, nous avons également poussé les murs pour accueillir en urgence et mettre à l’abri 20 personnes sans domicile fixe supplémentaires (sur orientation du 115), leur offrant un lieu sûr et frais : 10 femmes isolées au foyer Notre-Dame (15e) et 10 hommes isolés au Refuge (13e).

 

Merci à nos équipes, salariées et bénévoles, et à nos partenaires pour leur engagement sans faille.

Installation urbaine à l’Arche d’Avenirs avec Vortex-X

Découvrez l’installation urbaine éphémère du collectif artistique Vortex-X sur la façade de l’ESI L’Arche d’Avenirs, espace solidarité insertion des Œuvres de la Mie de Pain !
 
Rendez-vous au 113 rue Regnault – Paris 13e avant le 7 juillet et laissez-vous emporter par cette spirale qui ouvre des horizons nouveaux.

 
Cette œuvre vibrante, réalisée avec des fils en matière recyclée à partir de bouteilles plastiques, devient un véritable symbole de passage, une spirale vers le possible, une invitation à changer de perspective sur l’exclusion. Plus qu’une création artistique, c’est un appel à tisser ensemble des liens et à réinventer la solidarité.
 
Nous sommes fiers que les artistes aient choisi l’accueil de jour de l’association et que des personnes accueillies aient participé à sa mise en place, incarnant ainsi ce message d’espoir et de transformation. Une Arche tissée ensemble, pour ouvrir d’autres possibles.

Merci au Pape François

Les Œuvres de la Mie de Pain tiennent à témoigner leur reconnaissance au Pape François, qui a placé les personnes les plus pauvres au cœur de son pontificat, notamment en transformant des locaux du Vatican en centre d’hébergement pour personnes sans-abri et en instituant la journée mondiale des Pauvres, le 3e dimanche de novembre.
 
Par deux fois l’association a connu l’émotion de le rencontrer, à l’occasion de Fratello : à Rome en 2016, où la Mie de Pain avait ouvert la délégation française, puis à Assises en 2021. Sa joie et sa bienveillance ont apporté Espérance et Courage aux personnes de la rue accompagnées par l’association.
 
Ses valeurs d’humanité, de charité et d’empathie font écho à celles de Paulin Enfert, fondateur des Œuvres de la Mie de Pain ; ces valeurs sont incarnées aujourd’hui au quotidien par l’association.
 
La lutte contre l’exclusion sociale et le changement de regard sur les personnes concernées sont les missions essentielles de Œuvres de la Mie de Pain depuis 137 ans.
 
L’association sera présente à Rome en novembre prochain avec Fratello pour le Jubilé de l’Espérance.
 

 

Mission N°1

ACCUEILLIR
NOURRIR
HÉBERGER

UN DON DE
55€
REPRÉSENTE


1 NUIT D’HÉBERGEMENT
+ 3 REPAS CHAUD
+ 1ers SOINS MÉDICAUX POUR UNE PERSONNE SANS-ABRI

Voir nos autres missions >

Recevez toute notre @ctu

Suivez La Mie de Pain sur

Principes déontologiques de l’association
Les administrateurs exercent leurs fonctions de façon bénévole et désintéressée dans l’intérêt de l’association.
Chaque administrateur renseigne annuellement une attestation de non-conflit d’intérêts et s’engage à respecter les principes déontologiques (article I.2 du règlement intérieur de l’association approuvé par le ministère de l’intérieur le 24/09/2015). Les 2 codirecteurs ont également signé cet engagement.