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Interview de Christophe, directeur du Refuge

Christophe Piedra

Nous avons rencontré Christophe qui dirige le Refuge de La Mie de Pain, centre d’hébergement d’urgence et d’insertion, depuis 2011. Christophe nous parle du « nouveau » Refuge, du projet social qui accompagne cet établissement, des grandes améliorations que présentent et permettent les nouveaux locaux, des missions et des objectifs que ses équipes poursuivent.


Christophe PiedraAprès plus de 2 ans de travaux, les nouveaux locaux du Refuge ont ouvert le 28 janvier 2014. Une première impression… Satisfait, soulagé, heureux ?

Une très bonne impression, un peu de soulagement aussi car ce nouvel établissement était très attendu.

On vivait jusqu’ici dans un bâtiment vétuste avec des conditions d’accueil basées sur le collectif et très peu d’espaces privés.

Aujourd’hui on a un centre qui nous permet d’accueillir des gens dans des conditions dignes et qui offre des espaces de liberté à chacun.

 

Comment les messieurs hébergés semblent-ils s’être appropriés le nouveau bâtiment ?

Les retours des messieurs hébergés sont très positifs. Lors de l’emménagement dans leurs chambres, certains étaient « bouche-bée », d’autres pleuraient de joie. Ils avaient enfin droit à un espace intime, un espace à eux.

 

Aujourd’hui Le Refuge, c’est combien de personnes ?

Le Refuge peut héberger 300 personnes (des hommes majeurs uniquement) tout au long de l’année et jusqu’à 60 personnes supplémentaires en période hivernale (d’octobre à avril).
Nous comptons 43 salariés et plus d’une centaine de bénévoles. Mais nous aurions besoin de plus de volontaires pour déployer de nouvelles activités. De nouveaux besoins ont émergé, auxquels il faut répondre rapidement.

 

Comment s’est organisé le déménagement de l’ancienne vers la nouvelle structure ? Ça n’a pas dû être évident de déplacer autant de monde ?

Ce déménagement a été pensé bien en amont.

On a rencontré les messieurs hébergés dans l’ancienne structure pour leur annoncer qu’ils seraient tous accueillis au nouveau Refuge. Il n’y a eu aucune remise à la rue, c’était primordial ! Seule une quinzaine de personnes n’est pas passée de l’ancien au nouveau Refuge car ces personnes se sont vues proposer une solution d’hébergement ou de logement plus adaptée à leur situation.

Il y a donc eu un travail d’information. Nous avons également fait visiter le centre aux messieurs. On voulait créer une prise de contact entre les personnes hébergées et ce nouveau Refuge avant qu’elles emménagent. Les premières réactions lors de ces visites étaient déjà très bonnes. Elles se sont confirmées par la suite.

 

Le déménagement s’est fait sur deux jours, bâtiment par bâtiment, étage par étage… Les messieurs hébergés étaient divisés en petits groupes, encadrés par des bénévoles et des salariés issus de toutes les structures de La Mie de Pain.

 

C’est grâce à la synergie entre toutes les personnes impliquées dans ce déménagement (hébergés, bénévoles, salariés) que ça a été une franche réussite. Je crois qu’on peut s’en féliciter. Les hébergés en particulier méritent nos remerciements car ils ont joué le jeu en étant ponctuels et volontaires.

 

Quels sont les principaux changements de ce nouveau Refuge ?

Chambre individuelle au Refuge

Tout d’abord avec ce nouveau Refuge, on est passé à un accueil 24h/24 et 7j/7. C’est-à-dire qu’aujourd’hui les messieurs ne sont plus contraints de quitter le centre à 8h30 et de passer la journée à la rue jusqu’à la réouverture en fin de journée (comme c’était le cas sur l’ancienne structure). Ils peuvent rester au Refuge toute la journée, se poser, se stabiliser, condition nécessaire à toute démarche vers la reconstruction de soi et l’insertion.

 

Egalement, les personnes ne sont plus hébergées en dortoirs mais en chambres simples ou doubles (à l’exception de 60 places d’urgence exceptionnelle en petits dortoirs). Elles peuvent prendre leur trois repas quotidiens au Refuge. L’accès à l’hygiène est renforcé avec un nombre d’espaces sanitaires bien plus important. L’accès à la santé aussi est facilité avec la présence de médecins bénévoles, d’aides-soignantes, de psychologues.


L’accès à la culture et aux loisirs est aussi un point fort de ce nouvel établissement même si on est encore sur des projets à développer pour l’instant. On va bientôt ouvrir un espace qui proposera des jeux de société, des ateliers d’expression, des débats, des sorties culturelles… L’idée c’est que les messieurs hébergés prennent la parole et soient force de proposition. C’est aussi de véritablement associer les bénévoles au développement des loisirs.

 


Accueil de personnes à mobilité réduite
L’un des autres grands changements avec le nouveau Refuge, c’est l’accueil de 29 Personnes à Mobilité Méduite (PMR). Des personnes en fauteuil roulant ou qui ont de vraies difficultés pour se déplacer.

L’accueil de PMR dans ce type de centre est quelque chose d’assez novateur. Rares sont les centres d’hébergement qui en accueillent autant.

 

Ce qui est aussi très marquant avec ce nouveau Refuge, c’est la possibilité de donner du temps aux messieurs hébergés et leur permettre ainsi de se stabiliser et de penser à leur avenir.

Quand une personne  retourne à la rue chaque matin, elle ne peut pas songer à son futur. Elle ne peut que penser à satisfaire ses besoins primaires : manger, se laver, dormir, trouver un lieu sécurisant… Certaines personnes sans-abri passent leur journée à appeler le Samu Social pour savoir où elles vont dormir le soir, font la queue dès 16h pour accéder à une distribution de repas sans garantie aucune… C’est impossible dans ce cas de penser à son avenir.


Désormais on va pouvoir travailler sur le long terme avec les personnes accueillies au Refuge. On a arrêté d’héberger les personnes « à la saison » (excepté encore pour les 60 places ouvertes en seule période hivernale, hébergeant des personnes avec qui nous travaillons pour trouver une solution de réorientation vers une autre structure à la fin de l’hiver). On ne veut plus que les personnes quittent le Refuge une fois l’hiver achevé. On ne veut plus revoir des personnes repartir à la rue. Notre objectif est de travailler avec les personnes hébergées sur une sortie positive, sur un projet de vie.

 

Enfin et c’est important, le respect des libertés individuelles est bien plus fort avec le nouveau Refuge. Il n’y a pas d’horaires d’ouverture et de fermeture du centre. Les messieurs savent qu’à tout moment, ils peuvent entrer et sortir librement du Refuge. On leur demande simplement d’être respectueux du lieu et des autres.

C’est important de souligner qu’avec ce nouveau centre, on a pensé aux libertés individuelles. Trop de personnes en difficulté refusent de venir en centres d’hébergement à cause des règlements contraignants. Le Refuge prend vraiment en compte le respect des libertés de chacun.

 

Quel est le projet social qui accompagne l’établissement ?

Accompagnement socialOn a pensé le nouveau Refuge à partir de ce qui manquait dans l’ancienne structure : le respect des libertés individuelles comme je t’en parlais juste avant, le droit à l’autonomie, et surtout la notion de temps et de projet de vie.

 

Le cadre de l’ancien établissement ne nous permettait que de proposer de l’accueil et de l’accompagnement d’urgence (mise en place des premiers droits sociaux – RSA, CMU, allocations emploi). Au-delà de ce travail plutôt administratif, les travailleurs sociaux réfléchissaient à l’après période hivernale avec les hébergés, mais toujours dans le court-terme et avec un rôle limité car une fois la période hivernale terminée, les hébergés quittaient peu à peu le Refuge.

 

Avec le nouveau Refuge, on a pensé un projet qui est beaucoup plus axé sur l’insertion intégrant ainsi un accès à la formation, à l’emploi, au logement autonome, à la santé, à la culture et aux loisirs.

Car il faut rappeler que le Refuge s’inscrit dans un plus vaste projet qu’on appelle entre nous, le site Charles Fourier. Ce site comprend le Refuge bien entendu mais également la Plateforme – Relais Social et les deux Chantiers d’Insertion (dans les domaines de l’entretien et de la restauration).

 

Tu as parlé de projet de vie pour et par les personnes hébergées. Qu’est-ce que c’est exactement ?

Un projet de vie c’est ce que les messieurs hébergés vont établir avec les travailleurs sociaux du Refuge : où en suis-je aujourd’hui et vers quoi aimerais-je tendre ? Si les projets de vie s’élaborent avec les travailleurs sociaux, c’est toute l’équipe salariée et bénévole du Refuge qui soutient ces projets et qui contribue à leur mise en place.

 

Par exemple, un projet de vie peut commencer par la qualité d’accueil de l’infirmerie. Si le projet de vie d’une personne est de retourner vers l’emploi mais qu’il faut pour cela en amont avoir résolu des problèmes de santé, alors la réalisation du projet de vie passe par l’infirmerie et ses équipes.

 

Le Refuge fonctionne beaucoup avec le soutien de personnes bénévoles. As-tu des besoins de bénévolat ? Sur quel type de mission ?

Bénévolat au Refuge

Nous comptons en effet beaucoup sur la présence de bénévoles, une centaine de personnes aujourd’hui. Avec le nouveau Refuge, on a besoin de plus de bénévoles que sur l’ancienne structure.


Pour la distribution des repas le midi, pour tenir et animer la cafétéria (19h30 – 21h00), pour accompagner les messieurs hébergés à leurs différents rendez-vous dans les administrations, pour faire de la médiation avec ceux qui arrivent, ceux qui ne parlent pas très bien le français ou qui arrivent difficilement à s’exprimer, pour accompagner des petits groupes lors de sorties culturelles – prétexte pour faire du lien, discuter, sortir les personnes de l’isolement.


Il y a plein de projets à imaginer avec les bénévoles et les messieurs hébergés.

 

Le Refuge œuvre aujourd’hui davantage en faveur de l’insertion. En effet, donner une soupe et un lit permet à une personne à la rue de survivre mais pas de sortir définitivement de la précarité. Le Refuge reste t-il fidèle à l’une de ses premières missions qui vise à répondre à l’urgence ?

Oui, nous restons fidèles à cela. Par exemple, le service de repas extérieurs est toujours honoré (150 à 200 personnes viennent chaque soir dîner au Refuge de La Mie de Pain sans pour autant y être hébergées). On a même bien amélioré le système.

Réfectoire du Refuge
Désormais le service de repas extérieurs fonctionne selon un système de carte repas. Les personnes n’ont plus à se présenter des heures en avance au Refuge, à faire la queue sur le trottoir et dans le froid sans avoir la garantie de pouvoir manger. Les gens viennent chercher ou renouveler leur carte repas le lundi, c’est anonyme et inconditionnel. La carte est valable une semaine. Chaque soir, nous relevons les présences. Les personnes qui ne viennent pas trois soirs consécutifs, voient leur carte repas réattribuée le lundi suivant, sauf si bien sûr elles se présentent pour le renouvellement. L’idée c’est de ne pas perdre de place et faire que ces 200 cartes repas profitent à un maximum de personnes.   

 

Par ailleurs, tu parles d’urgence et d’insertion. Mais ces termes recouvrent en fait des situations dont les frontières sont extrêmement fines. Le Refuge compte 360 places :

  • 100 places pour des messieurs qui sont en situation d’urgence,
  • 60 places supplémentaires mobilisables en cas d’urgence exceptionnelle (sur décision préfectorale),
  • 200 places destinées à des personnes dites en situation d’insertion.

 

Mais ces critères ne sont que des portes d’entrée. Un monsieur accueilli au Refuge dans le cadre des places insertion ou un monsieur accueilli dans le cadre des places urgence, va bénéficier du même accompagnement. Tout l’enjeu du nouveau Refuge est de proposer des solutions qui partent des besoins de la personne. On met en place des outils selon le profil et la situation des gens.

 

Ce qu’on met derrière les termes urgence et insertion peut être très différent selon qu’on se rapporte à des définitions administratives ou à des définitions du terrain. Certains messieurs hébergés ici dans le contingent des places réservées à l’urgence sont parfois plus autonomes et plus proches de l’emploi que certains autres messieurs accueillis dans le cadre de l’insertion.

 

Urgence et insertion sont des termes aux frontières aussi complexes que poreuses. Ce n’est pas si cloisonné. Il s’agit d’accueillir des gens dans des centres et de leur offrir un parcours vers l’insertion qui soit complet et qui corresponde à la personne. Il faut arrêter de déplacer les gens de centre en centre. Il faut qu’ici au Refuge, on atteigne le maximum de ce qu’on peut faire pour eux et avec eux.

 

 

Comment les messieurs hébergés au Refuge sont-ils sélectionnés ? Vous sont-ils orientés, doivent-ils répondre à certains critères ?

Les personnes nous sont orientées par le SIAO Urgence pour 160 places, et par le SIAO Insertion pour 200 places (SIAO : Services Intégrés d’Accueil et d’Orientation qui recensent et distribuent les places d’hébergement et de logement en Ile-de-France).

 

Concernant les 160 places dites d’urgence, c’est de l’accueil inconditionnel et La Mie de Pain ne choisit absolument pas les personnes qui lui sont orientées.

Accueil du Refuge

En revanche, sur les 200 places dites d’insertion, La Mie de Pain réfléchit avec le SIAO Insertion aux profils des personnes que l’association souhaiterait accueillir. Il s’agit de trouver un équilibre qui profite avant tout aux personnes accueillies. On n’a rien figé en termes de places. On donne simplement des tendances, ce vers quoi on aimerait tendre : 25% de moins de 35 ans par exemple, 25% de 60 ans, etc… Mais jamais on ne fermera la porte à quelqu’un parce qu’on aurait dépassé une logique d’établissement.

 

Comment vous assurer que les personnes hébergées ne restent au Refuge que pour un temps et qu’elles accèdent à une solution d’emploi et de logement à l’extérieur ?

Heureusement on ne nous fixe pas d’objectifs en termes de chiffres, de sorties, de reclassement. Ce serait intenable.

C’est grâce à l’accompagnement socioprofessionnel et aux outils que les équipes du Refuge développent qu’on peut s’assurer que les personnes aujourd’hui hébergées au Refuge en sortiront un jour avec une solution de logement autonome ou adapté.

 

Lorsqu’un monsieur arrive au Refuge, on lit et signe avec lui un document individualisé d’hébergement et d’accueil (une sorte de contrat de séjour). Ce document fixe les règles, les droits et devoirs de la personne hébergée. Il stipule qu’à un moment donné, une solution de logement adapté ou autonome pourra être faite à la personne hébergée et que celle-ci a le devoir de l’accepter.

Et il y a déjà eu des solutions de relogement proposées, ça commence à fonctionner. Notre objectif ici est très clair : c’est d’amener les personnes vers l’autonomie, pas de les installer au Refuge. Après bien sûr, ça prend du temps et il y a évidemment des personnes pour qui c’est très compliqué. Le Refuge est un outil, un bel outil pour nous permettre de travailler avec les personnes en difficulté.

 

Mais derrière ta question, il y a aussi un vrai sujet. Oui, il y a aujourd’hui des personnes qui ne sauront plus vivre qu’à travers des prises en charge au sein d’établissements tels que Le Refuge. Des personnes qui ont été brisées par des années d’errance et de précarité. On doit accepter cette idée. Si une société exclut, elle doit aussi savoir réparer, aider, tendre la main.

 

Les messieurs sont hébergés dans des chambres individuelles ou doubles. Sont-ils responsables de l’entretien de leurs chambres, de leurs espaces sanitaires ?

Dans l’ancien Refuge, les personnes étaient totalement prises en charge. A leur arrivée, on leur donnait des draps, le nécessaire pour se laver, on leur servait des repas chauds, on nettoyait les dortoirs et les sanitaires.

Dans ce nouveau centre, il y a une autonomie des personnes bien plus grande. C’est très important. Elles gèrent leurs chambres au quotidien, elles sont responsables de l’entretien de leur espace de vie privé. Bien sur, celles qui en ont besoin sont appuyées.

 

Avec des bénévoles, on est en train de mettre en place un petit groupe qui viendra aider ceux qui n’auraient pas occupé un endroit privatif depuis longtemps. Les bénévoles les aident à se réapproprier des petites choses qui peuvent nous paraître très simples comme passer le balai, nettoyer les sanitaires, faire son lit, etc… Il y a des personnes qui ont perdu ces habitudes et nous allons les aider à réapprendre tout cela pour que demain, lorsqu’elles seront en logement autonome, elles puissent justement être totalement autonomes.

 

Aujourd’hui Le Refuge est gratuit pour les messieurs hébergés. Est-il envisagé dans le futur de demander aux usagers une participation financière, tout au moins pour ceux ayant des revenus ?

C’est à l’étude, c’est quelque chose qui est souhaité et souhaitable vu qu’on est dans un établissement qui vise l’insertion.

Si la personne perçoit des revenus, alors nous lui demanderons une participation financière, bien entendu à hauteur de ses moyens. C’est une forme de responsabilisation et d’autonomie. Mais il est clair que certaines personnes hébergées ici ne pourront pas verser de participation financière. Il faut se donner du temps de réflexion sur ce sujet.

 

J’imagine que faire fonctionner un établissement tel que Le Refuge demande d’importantes ressources financières. Comment Le Refuge est-il financé ?

Une journée au Refuge coûte légèrement plus de 50 euros par personne. La part financée par l’Etat est proche de 48 euros. Soit pour une année de fonctionnement, environ 5,2 millions d’euros.

 

Infirmerie du RefugeCertains postes ou certaines activités ne sont pas prises en charge par l’Etat. Ce sont les ressources propres de La Mie de Pain qui entrent en jeu. Et c’est là que je remercie sincèrement nos donateurs car sans leurs dons, ce ne serait pas possible.

On parle ici de tout ce qui touche au domaine de la santé. Le Refuge n’est pas un centre médico-social, c’est un centre d’hébergement. De fait, Le Refuge ne peut pas recevoir de subventions dans le domaine de la santé.

Sauf qu’on ne peut pas parler insertion sans parler santé. L’insertion passe par l’accès au logement et à l’emploi, c’est vrai. Mais avant de penser à cela, il faut avoir repris pied et être en bonne santé.

 

C’est grâce aux ressources propres de La Mie de Pain que le développement de la santé est rendu possible au Refuge.

 

Un mot pour les donateurs de La Mie de Pain ?

La Mie de Pain, salle collectiveSi Le Refuge parvient à projeter les personnes qu’il héberge dans des perspectives d’avenir et s’il peut leur offrir une véritable qualité d’accueil, c’est grâce aux donateurs.

 

Aujourd’hui par exemple, sans le soutien des donateurs, nous ne pourrions pas « étoffer » l’accueil des personnes à mobilité réduite alors qu’il y a un besoin criant de les accueillir en répondant à leurs besoins spécifiques. On ne pourrait pas non plus permettre aux personnes hébergées d’entamer un travail psychologique…

 

Plus largement, les donateurs permettent d’améliorer la qualité d’accueil et d’accompagnement du Refuge. Les seules subventions de l’Etat ne nous donneraient pas les moyens d’accueillir des personnes en précarité dans de si bonnes conditions. Or chacun a droit à la qualité et au respect de sa dignité. Un grand merci à tous ceux qui nous soutiennent.

 

 

 

Voir aussi :

Mission N°3

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